Histoires de remorquage?

Bonjour à tous,
Ce n'est pas vraiment d'actualité évidemment, sauf que nous avons du temps pour taper...
Je pique ceci à nos amis du Austin 7 Friends:



"Promettez-vous de me remorquer à la vitesse à laquelle je suis habituée?"

Je suis sûr que beaucoup ont de navrantes histoires de remorquages à nous raconter?

Je commence

Ma mère étant tombé en panne avec la 2CV familiale, mon père décide de la rapatrier à la maison avec un camion de 20t, le soir la nuit tombe et la pauvre 2cv derrière sans visuel ni éclairage, le camion tourne à l'équerre à gauche pour rentrer par le portail, malheureusement ma mère loupe l'entrée avec la 2cv, mais pas le pilier du portail ni la barrière qui l'accompagne.

Mon père nous dit n'avoir rien senti, mais nous ce soir la on a bien entendu rentrer la 2cv à la maison

Bonjour
L'histoire de la 2cv de Tricycle me rappelle la mienne!
En Ardèche profonde , le Lycée Technique était à 75 km de la ferme des parents et il n'y avait pas de bus...
Mes parents et ceux d'un copain d'un village voisin faisaient les allers-retours une semaine sur deux.
Nous étions bien sûr "internes" au Lycée à Aubenas.
Dès que j'ai eu 18 ans, j'ai eu mon permis de conduire et j'ai dû ramasser beaucoup de haricots verts pour
me payer ma 1ère auto, une 2cv Bleue de 1960.
Les parents ont beaucoup apprécié que , dorénavant, j'emmenais mon collègue (lui payait l'essence à 2€/litre en 1973)
et moi l'entretien ...
Un jour, entre Aubenas et Privas, un Samedi Midi, nous rentrions à la vitesse d'une 2cv en seconde dans la
fameuse montée du Col de l'Escrinet sous un chaud soleil du mois de Juin (ceux qui connaissent peuvent imaginer !)
et dans les deniers virages ( à moins d'un km du haut), une transmission rend l'âme.
Nous nous mettons à pousser péniblement quand une Coccinelle vient se coller derrière.
J'ai compris de suite son intention et montais immédiatement au volant ! le gars devait déjà avoir fait ce genre
d'exercice puisqu'il n'a pas calculé si les pare-chocs étaient à la bonne hauteur !
il me poussait ainsi jusqu'en haut alors que mon copain s’époumonait à suivre à pied !!!
Arrivé en haut, je sors rapidement de la 2cv pour aller remercier mon sauveur mais, celui-ci partait sans attendre !
Ensuite, nous avons descendu la route jusqu'à Privas avec un seul frein avant et au point mort.
Sans trop ralentir pour éviter d'avoir à pousser dans les parties planes...
Bref ! nous n'étions pas encore arrivés à domicile mais la suite fut plus banale !

et une plus récente....le fils de Madame s'offrit une SEAT Ibiza pour ses 18 ans
mais celle-ci avait quelques soucis mécaniques. On fit faire un bilan dans un garage de Nîmes
qui constata que le vendeur l'avait arnaqué...interdiction de rouler avec !!!
je décidais donc de le prendre en remorque pour faire 10 km et rentrer à la maison.
On n'a pas fait 5 mètres qu'il emboutissait une voiture en stationnement...
Il avait oublié de débloquer la direction.... Constat amiable avec le propriétaire de l'auto
Bref ! quand ça veut pas ça veut pas...

Je le savais que ce sujet était prometteur!
La mienne:
Encore une deuche, de 1955, ma première voiture à 18 ans. 60 dans une descente avec vent arroière, vous voyez le genre? Je tombe en panne à 160 km de chez moi. J'appelle mon père qui vient avec sa Simca 1000 et une corde.
Mon père était un très bon conducteur mais... très rapide. Je suis rentré à une allure que je n'avais jamais pratiqué avec la deuche et par des routes très sinueuses. Bon, nous étions tout deux licenciés en karting donc nous sommes arrivés à bon port mais c'était chaud!

Une autre belle qui m’est arrivé, comme il est d’usage de dire, c’est le jour où il m’a mystérieusement pris de demander à ma moitié de me remorquer.

Ayant un trois roues Morgan à déplacer de quelque kilomètres, je l’amarre derrière un gros break germanique à boite auto (douceur garantie), que madame a l’habitude d’utiliser, mais sans aucun convoi accroché à ses trousses.

La corde en question étant à mon avis à la bonne longueur, pas trop loin, pas trop près, j’explique à ma conductrice attitrée (dans la vie également), qu’il ne faut rien craindre, ne pas freiner brusquement, garder la corde tendue, temporiser à petite vitesse avant les croisements et si possible ne pas s’arrêter.

Je m’installe à bord de l’engin diabolique à trois roues, fait signe à madame, qui est complètement stressée, accompagnée dans le véhicule tracteur pour accomplir cette pénible tache, de la descendance familiale qui s'amuse de la scène, de démarrer.

Tout se passe bien, à part quelques freinages et accélérations, pendant lesquelles je m’éloigne et m’approche dangereusement à plusieurs reprises du pare-chocs germanique. S’ensuivent quelques virages avant le premier croisement et là, là…elle décide de s’arrêter en freinant sec !

J’ai appuyé comme un goret sur la pédale de frein, j’ai arraché le pommeau du levier de frein à main en tirant comme un malade et me suis enfin arrêté cinq centimètres avant le choc fatidique.

Et lorsque je lève les bras en hurlant vers la conductrice fautive (ma chère moitie), voilà que ma remorqueuse sort hystérique en pleurs en me menaçant de me planter là avec ma M…e pointue bleue !

S’ensuit toute une négociation au milieu de la route pour reprendre le voyage, avec la promesse que on ne la reprendrait plus à faire ce genre C…….. d’exercice.

Finalement plus de peur que de mal et après être arrivé à bon port, quelque mots d’excuse mutuels et un gros câlin on fait oublier cette mésaventure.

Par contre, sa promesse tient toujours !

Comme si j'y étais Tric! Excellent. J'adore vraiment ce sujet! Miam miam!
Le problème c'est que, invariablement, le pilote de devant oublie celui qui suit.

Je suis sûr que nous allons en avoir d'autres bien gratinées...

Je viens de relire tout ça et ce n'est pas possible qu'il n'y en ait pas plein d'autres!
Je relance, au boulot!

Une 4CV bien vieille sur laquelle j'ai fait mes premières armes en mécanique

Avec du Vélinia j'avais découpé une empreinte de main, collée à l'arrière avec la légende "poussez ici"
Et bien entendu plein de petits ronds rouges pour faire "Coccinelle"

Rien à voir, mais me voilà planté à un stop, starter automatique bloqué. Comme d'habitude je sors avec le marteau en main pour débloquer la chose.
A ce moment s'arrête juste derrière une "soeur" mais de l'autre marque. Le gars me fait signe de remonter en voiture, et avant même que j'aie le temps de jouer du démarreur le voilà qui me pousse.
Un signe de main "merci", et c'est reparti.
Je n'ai pas eu l'occasion de mieux connaître mon pousseur.


Une autre

Avec mon C35 bidouillé camping-car je traînais une remorque à bateaux, d'où l'attache de remorque.
Quelques arbres à abattre dans le jardin, pas compliqué pour extraire les souches, on coupe à 3m de haut et on tire avec l'auto.
Avec la corde attaché à la boule, je tire, doucement d'abord. Puis pour éviter de faire patiner l'embrayage je prends de l'élan afin de profiter de l'inertie du C35.
Gros brut sec... Je descends pour voir.
Plus de boule sur l'attache !!!
La corde est en vrac détendue pas loin de l'arbre, et toujours attachée à lui.
La boule reste introuvable, certainement projetée très loin. Pas de cris de douleur au loin, c'est bon signe.
Je ne saurai donc jamais où est passée cette boule.
Par contre j'ai retrouvé sous le C35 le restant de la boule, vis et écrou.
Vu le diamètre ça n'aurait pas dû casser. Mais comme ça a cassé je me demande ce qui aurait pu arriver avec ma remorque à bateau habituellement accrochée derrière.

Depuis je n'oublie plus jamais de mettre la chaîne (ou le câble) de sécurité. Surtout pour une remorque freinée c'est indispensable.

Ben voilà!

La deuxième est gratinée quand même!

Bin oui, c'est du Lagaffe ! J'ai déjà de quoi écrire un bouquin avec toutes mes gaffes.