Le devenir des avant-guerres !

La FFVE planche sur le mouvement des avant-guerres et leur devenir. En effet, dans de nombreux clubs, rassemblement, on constate que les avant-guerres ont tendance à disparaître au détriment des plus récentes (excepté à l’ATF ! )

La FFVE recense toutes les idées qui pourraient les faire revenir sur le devant de la scène. Voici différents sujets qui pourraient être développer :

- Les jeunes et les avant-guerres : sensibilisation club, ateliers, …
- La transmission : mécanique, patrimoine, historique, …
- Les avant-guerres dans les clubs : randonnées dédiées, découverte, motivation, …
- Mise à l’honneur des avant-guerres : salon, journée dédiées, presse, …

La conjoncture vous laisse peut-être un peu de temps pour plancher à la maison sur ce vaste sujet. Il faut agir en effet maintenant si on ne veut pas que demain nos avant-guerres soient délaissées.

A vos plume, jeunes et moins jeunes, vos idées sont bienvenues même les plus farfelues, les moins évidentes à mettre en œuvre.

Merci par avance, au plaisir de vous lire et recenser vos idées.

A mon avis, il faut en premier identifier les difficultés que rencontrent les jeunes et les empêchent de faire le pas.


1a – Problématique générale.

1 – Les plus jeunes ne se reconnaissent pas dans ces « objets », n’ayant pas de références historiques sur le sujet.

2 – Changement de la mobilité, diminution de l’obtention du permis de conduire dans les villes, due à l’abondance des transports publics.

3 – Changement de regard de la population envers l’automobile.


2b – Problématique de la voiture avant-guerre en général.

1 – L’âge avancé des propriétaires de ce genre de véhicule.

2 – La diminution des évènements permettant la sortie de ces véhicules.

3 – La difficulté pour rouler en sécurité sur des routes peu adaptées et avec des usagers de la route peu respectueux.


3c – Problématique des jeunes.

1 – Manque de moyens financiers pour acquérir une avant-guerre.

2 – Couts liés au stockage et  à l’entretient du véhicule.

3 – Lorsqu’un jeune adhère à un club, une association ou participe à une manifestation, il est intimidé, participe peu aux discussions et se trouve assez vite isolé. Ceci est dû à l’écart trop important d’âge entre les participants qui n’ont pas les mêmes centres d’intérêt.


4d – Solutions envisageables.

1 – Trouver un attrait pour les jeunes pour ce genre d’activité. (Invitations aux évènements, conduite accompagnée avec les membres des clubs et propriétaires des autos)

1 – Favoriser l’acquisition des véhicules à plusieurs. Faciliter l’achat.

2 – Faciliter le stockage des véhicules et aider pour l’entretien.

3 – Faire des sorties et manifestations avec une part plus importante de jeunes et créer un effet (esprit) de groupe, pour qu’ils se sentent « moins seuls », cela va créer un effet d’émulation.

4 – Créer des points de rencontre et des itinéraires dédiées dans toutes les régions, la proximité des sorties est nécessaire, due aux performances de ce genre de véhicule et ainsi éviter des heures de transport pour se rendre sur le lieu de rencontre.

5 – Dans chaque club ou manifestation, nommer un tandem composé d’un responsable expérimenté (âgé) et un responsable jeune pour les avant-guerre, chacun aura sa manière de fonctionner et sera chargé d’attirer  des participants et un public correspondant à son âge.


Comme le dit l'Admin, ici on peut s'exprimer en toute liberté, toute idée est la bienvenue, même originale ou farfelue, alors c'est à vous

C'est vrai que les jeunes ne se reconnaissent pas vraiment dans les avant-guerre mais chaque fois que je propose à quelqu'un un tour dans un de mes cyclecars il est enthousiasmé. L'expérience des baptêmes à Retromobile ou mon AL de 98 ans faisait figure de jeunette, les candidats, souvent jeunes montaient avec plaisir dans toutes les autos y compris le vis à vis, la curved dash ou la La Nef.

Evidemment sauter le pas est une autre histoire à la fois pour des raisons de budget mais aussi parce qu'on ne peut pas utiliser ce type d'auto sans un minimum de compétences mécaniques mais comme depuis des années on cherche à décourager les jeunes de la technique et qu'ils ne voient plus leurs parents réparer la voiture de tous les jours ou autre appareil ménager, il est difficile de se faire de l'expérience.
Didier

Il faut leur couper le courant et fini les consoles de jeu ! Ils leur faudra bien trouver une alternative pour s’amuser.

Plus sérieusement, il faut rendre plus « sexy » comme ils le disent à la télé, notre passion, mais comment ?  

Une autre piste, c’est d’inviter les jeunes, comme le dit Didier, à « goûter » aux avant-guerre.

Par exemple, inviter des apprentis ou étudiants en mécanique automobile aux évènements, comme au VRM, au Puy, aux Remparts, et dans chaque région, pour ainsi les faire un peu rêver de mécanique en voyant ces beaux évènements.

Peut-être les faire participer à des baptêmes en ancienne.Montrer que cette mécanique est simple et accessible si on est débrouille.

Je vous rejoins dans vos idées et vos pensées, merci pour vos témoignages. Avis aux amateurs...n'hésitez pas à vous exprimer sur ce sujet. Merci.

Au Cercle " T " de Toulouse, on a pris deux initiatives pour les " jeunes" :

- Une cotisation réduite.
- Des sorties réservées : 2 cv / 4 L  et dérivés.

Ca marche très moyennement. Beaucoup de collectionneurs " non jeunes" ont aussi des 2 cv.... dont le prix s'envole !  A la limite les Mercedes et BMW belles et un peu anciennes se vendent moins cher que certaines 2 Cv.

Ceci dit je pense que beaucoup de jeunes ne ressentent pas la nécessité d'adhérer à un club. Les techniques " modernes" de communication leurs permettent de se retrouver pour des sorties plus ou moins formelles.

Il y a aussi une tendance contemporaine au " zapping" . C'est une population que j'ai côtoyée au cours de mon activité d'assureur, entre autre de collectionneurs. Monsieur s'achète une belle auto, il se fait plaisir avec mais elle tombe en panne. Il la répare une fois deux fois ... à la X eme panne, cela dépend de la résistance de l'individu, il vends l'auto et passe au Golf ou a l'Equitation.  

Ne pas désespérer toutefois.

D'abord distinguer les types de propriétaires, j'en vois 3 principaux:
- Celui qui a une vieille (auto) et s'en sert.
- Le collectionneur compulsif, qui ne peut pas voir une auto "qu'il n'a pas" sans l'acheter.
- Le Gars qui se contrefout que ce soit une auto du moment qu'il va la revendre plus cher qu'il l'a achetée.

Je pense que nous ne nous intéressons qu'à la première catégorie, qui se divise en deux principales
- Celui qui la sort régulièrement
- Celui qui ne la sort que dans des occasions exceptionnelles, genre expos et sorties organisées.
Dans les deux cas il faut distinguer celui qui fait tout lui-même, depuis la carrosserie jusqu'à la mécanique, et celui qui ne fait que prendre le volant.

C'est ainsi que nous arrivons à l'intérêt que les "jeunes" (on dira moins de 50 ans ?) pour les anciennes.
- Si je suis un jeune fauché mais courageux je vais récupérer une vieille (auto) et je vais prendre le temps de la bricoler moi-même. Et les problèmes commencent: je vais la garer où? Ses bijoux (outils) me coûtent la peau des ***s.
- Si je suis un jeune friqué (du genre de celui qui achète un smartphone à 800 boules) je vais prendre la dernière béhème ou merco pour frimer devant les potes.

Nous nous intéressons certainement plus à la première catégorie...
Hélas, elle n'a pas connu le Meccano et confond allègrement boulon et vis, pense que la graisse ne se met qu'autour de la ceinture, jette et remplace plutôt que de tenter une réparation.

Trève de rigolade, que faut-il pour "savoir" réparer une auto ? Pas grand chose à part savoir choisir de bons outils. Je suis effaré de voir certaines caisses à clous...
Allez, je rajeunis de 50 ans, que me manque-t-il ?
- Déjà de la place. J'habite un HLM de la RP... Je remets le rêve à plus tard ma mère ne voudra certainement pas que je bricole le moteur de ma poubelle dans notre 2 pièces.
- Des connaissances ? Intelligemment orienté par mes parents j'ai appris à scier, limer, usiner, etc... La mécanique n'est qu'un puzzle qu'on arrive à compléter malgré quelques pièces qui restent dans la boîte. Un truc en panne ? Je démonte et progressivement le hasard d'une remise en route devient habitude.
- Des sous ? Avec l'équivalent ce que les potes consomment en tabac, herbes et alcool, j'ai de quoi voir venir. C'est un choix.

Voilà comment sans formation dite automobile on arrive à tout faire soi-même.
Toute initiative envers les jeunes mérite d'être encouragée, mais leur faire rattraper le retard accumulé durant toute leur scolarité massacrée par les incessants changements de programme est une tâche difficile. Les décoller de leurs smartmachins est impossible, la maladie a même gagné les vieux.
Autrefois modéliste j'ai vu l'évolution de ce loisir, qui est en une vingtaine d'années passé du scratch au toufé. Là c'était cuit, on ne trouve plus de magasins spécialisés.
Heureusement il y a internet, qui nous met en relation avec des pays où les vieilles ont encore la cote et où il reste des mécaniciens, l'Angleterre par exemple.
Expo modéliste en France, question classique d'un visiteur: "vous l'avez construit en combien de temps?"
Expo modéliste en Angleterre: "comment faites vous pour gérer l'embrayage électromagnétique au ralenti?"
Tout est dit.

A part ça je suis prêt à aider un jeune qui voudrait s'y mettre. L'info est passé mais ça ne se précipite pas, les centres d'intérêt sont ailleurs.
Bon, cépatou, j'ai une retouche de maquillage à refaire sur ma petite vieille.

Si je suis venu aux voitures anciennes, c’est bien grâce à un ou plusieurs évènements au cours de ma vie, je propose à tous de nous remémorer ici quelque uns de ces beaux moments et de ces récits surgira peut-être une idée géniale pour motiver les plus jeunes.

Pour moi c'est très simple : j'avais 10 ans lorsque mes parents m'emmenèrent pour la première fois chez mes oncles dans le Sancerrois à bord du break Simca 1301S familial.
Nous nous arrêtâmes en chemin à Briare, où nous visitâmes le pont-canal et le musée Broual.
En une journée mon destin fut scellé : j'habiterai sur la N7 en bord de Loire et j'aurai une vieille auto !

Gamin en vacances chez ma grand mère un de ses voisins avait une Citroën torpédo jaune certainement une B, enfin des souvenirs qu'il m'en reste et par déduction.
Un jour il m'a emmené faire un tour avec et ça reste un très bon souvenir. 40 ans plus tard j'ai moi aussi pu emmener des gamins faire un tour dans un des mes avant guerre.
Ca reste toujours un plaisir de faire découvrir à la jeunesse les bienfaits de la thérapie de rouler avec ces anciennes. C'est vrai que certains sont interessés mais pour eux il me semble que l'époque est révolue.

Concernant le club auquel j'adhère on a 108 véhicules dont 32 avant guerre qui pour la plus part roulent dans le cadre des sorties.

Dans mon club savoyard on a 427 voitures et seulement 81 d'avant guerre. Pas facile de les faire sortir et se mélanger avec des "young timers". Mais au moins une sortie leur est réservée chaque été. Un projet de sortie multi club pour étoffer le plateau est à l'étude.

Pour ma part, je suis tombé dans la marmite dés le début. Mon père était président du premier club créé dans le Loiret (Jadis Auto Orléanais) et je participais à beaucoup de sorties organisées avec mes parents qui avaient une Peugeot 201 M et qui est toujours dans la famille.

Le point de départ fut une exposition au Parc Floral d'Orléans qui a réuni un très beau plateau de voitures et déjà au volant ! Je dois avoir 3 ou 4 ans.



J'ai essayé à peu près toutes les voitures, je passais d'autos en autos. C'est comme cela que j'ai contracté le virus du Darmont !

J'ai fait quelques rallyes en tant que co-pilote dans un Darmont Spécial ! Quels souvenirs !



Et puis, il y a eu les Tour du Loiret, une ambiance, les réceptions dans les villages, la foule qui accueillait les autos anciennes, du sponsoring... La belle époque. J'ai participé à partir du 2è à l'âge de 6 ans. J'ai notamment fait une étape dans une Renault AX de 1911 entre les 2 occupants vêtus d'une peau de bique !



Une époque où les avant 40, voir ancêtres étaient majoritaires.



D'où mon gout prononcé pour les avant 40 et pour la marque Darmont tout particulièrement.

Continuons à faire partager notre passion pour les avants 40 et profitons de l'instant présent !

Bonjour,

Je suis vos sujets sans jamais poster mais je pense que ce sujet est un des plus important du forum. Donc je sors mon clavier.

Je fais partie comme Admin de la deuxième génération d'amoureux d'avant-guerre. J'ai participé à de nombreuses sorties dès mon plus jeune âge et me suis intéressé très jeunes aux voitures. Mais celà ne fait pas tout. Je m'explique :
Adolescent, je suis tombé amoureux des DS 1ère génération, des Lotus Seven et je commencais tout doucement à m'éloigner des avant-guerres.
Le jour de mes 18 ans, mon père me tend une enveloppe. Je l'ouvre et découvre la carte grise de sa 5CV Citroen (qu'il avait lui-même acheté à ses 18 ans) et un petit mot me disant : "Elle est à toi et si tu le souhaites, on la restaurera ensemble". Et c'est là le déclic qui m'a fait basculer dans le monde des avant-guerres pour toujours.

Si on ne laisse pas le volant (en montrant préalablement aux personnes les subtilités de conduite et en supportant les salades de pignons de vitesse et autres petites erreurs) de nos anciennes à la jeune génération, on n'arrivera pas à leur inoculer la passion (parler de virus par les temps qui courent n'est pas opportun), ils se passionneront pour d'autres voitures ou d'autres choses, auront des enfants, achèteront une maison et oublieront petit à petit les avant-guerre.
C'est le cas de nombreux amis, eux aussi fils de collectionneur de la première heure, qui n'ont pas eu l'opportunité de conduire et d'avoir la confiance et l'aide d'un propriétaire de vieille voiture. Fort heureusement, on a aussi réussi à "convertir" des jeunes et des moins jeunes et notre club multi-marques régional a toujours un nombre important d'avant-guerre qui roulent grâce à cette deuxième génération et aux "convertis". J'ai même petit-à-petit appris ma femme à la conduite de la 5CV et elle est ravie !

Donc si on veut que nos grand-mères ne terminent pas en tas de rouille et de poussière , voici quelques idées :
- pour faire connaitre notre passion et sensibiliser : des baptêmes en avant-guerre lors des salons comme Reims, Epoqu'auto,  ou de sorties de club
- pour faire germer la passion : des sorties parents-enfants où on incite les parents à apprendre à leur enfants ou petit-enfants (qui ont le permis bien entendu) à conduire leur avant-guerre sur un parking de supermarché dans un premier temps et sur des petites routes peu fréquentées après.

- pour diffuser la passion : quand on a plusieurs avant-guerre, prêtons-en une à une connaissance qui est intéressée et qui en a déjà conduit pour une sortie : expérience vécue et réussie ! L'entreaide sur les forums ou lors des sorties fonctionne aussi très bien quand on n'y connait pas (encore) grand chose.

- pour entretenir la passion : des sorties uniquement ouvertes aux avant-guerre : mon amicale vosgienne en organise une tous les ans pour les avant-guerres décapotables uniquement, et c'est non seulement une manifestation qui attire de plus en plus de voitures mais elle est la sortie la plus fréquentée de l'année. C'est bien plus sympa que d'être en convoi entre une Renault 8 et une Jaguar XJ !


Bref, ouvrons nous pour passer de ça à ça :

Bonjour aimdji et un grand merci pour avoir pris le temps de t'exprimer sur ce sujet.Merci également pour ce beau témoignage de vie, qui nous change de nos longues journées COVID19.

Il faudrait peut-être, si cela n'existe pas déjà, créer une sorte d'agenda ou de répertoire par date, réserve uniquement aux manifestation d'avant-guerre.

Souvent en lisant un article dans un journal local ou plusieurs mois âpres dans la LVA, je m’aperçois avoir raté le passage à proximité d'une sortie ou d'une manifestation.

Je suis ce fil avec attention, et j'attends avec impatience de pouvoir sortir ma petite vieille du garage. Hélas, au fin fond de la Bretagne il n'y a pas beaucoup de manifestations, Une expo mensuelle à Gouesnou, suivie généralement d'une sortie. Durant notre salon prévu le 31 oct-1°Nov nous espérons refiler le virus des anciennes à quelques jeunes et moins jeunes.
A bientôt sur la route

Bonjour Lagaffe,

En attendant l'éradication de ce foutu virus et la fin de l’emprisonnement, on m'as transmit un site qui apparemment regroupe pas mal d'informations dans ta région. Il ne s'agit pas d'un site exclusivement "avant guerre" mais il y a foule d'informations.

http://retrocalage.com/evenements.php

Merci pour le lien. C'est là qu'on se rend compte que le 29 est vraiment ravitaillé par les mouettes !
Une grande expo est prévue à Gouesnou les 30 Octobre - 1° Novembre... A condition que !!!

Il faut peut être s’inspirer de ce que font nos voisins d'outre manche.  Ils n'hésitent pas à impliquer toute la famille, jeunes femmes y compris !

Je n'ai pas spécialement envie de faire ça avec une de mes autos, avant-guerre ou pas ....
C'est vrai qu'en Angleterre c'est assez différent, un salon de voiture ancienne est une sortie familiale, un concours d'élégance toute la famille nettoie l'auto de fond en combles jusqu'au pneu ou aux boulons sous la voiture. En 2018 je suis allé en spectateur au Londres Brighton, il y avait un bon nombre de femmes et de jeunes au volant. La voiture fait souvent partie de la famille et se passe de génération en génération et le Londres Brighton, qui est quand même à mes yeux une escroquerie surtout vis à vis des étrangers, est pour eux une institution . Il y avait même quelques voitures ou le propriétaire, âgé et sans doute sans enfant, était à l'arrière et il était accompagné d'élèves d'une école (ils étaient en uniforme) et l'un d'eux conduisait.
Perso, mon fils ainé a déjà conduit un de mes Salmson à l'occasion d'une manifestation à Montlhery, il s'y intéresse mais a d'autres occupations. Pour l'autre c'est un peu plus compliqué car il est à l'autre bout du monde. La dernière fois qu'il est venu il m'a demandé de sortir une auto et en fait il a eu droit à 3 avant-guerre et 2 "modernes" S'il revenait en France, je crois qu'il serait assez facile à brancher mais ce n'est pas prévu au programme.
Didier

En plus les anglais ne reculent devant rien, vu l'état de la route et la boue sur les autos.
Le 29 est perdu dans le far-ouest, mais les anglais sont moins loin pour nous que la plupart des rassemblements français d'anciennes.
Dès que ça se calme, bateau !
Et pourquoi pas une épreuve comme ça avec la Wolseley.

En effet, une autre culture chez les anglais, bon de la à faire du trial, pas forcément ! Mais partager notre passion en famille, cela reste plus abordable.

De notre côté, nos avons toujours impliqué nos enfants, dés leur plus jeune âge, ils ont toujours suivi, ballades, rallyes, et vacances en avant guerre.

De beaux souvenirs en famille qui participeront à la relève je l'espère.

Partager avec les plus jeunes et ses propres enfants me semble une evidence et les mettre au volant pour la preniere fois reste une expérience inoubliable pour tous.

Je rejoints Admin et Didier au sujet du trial, faire des centaines, voire de milliers d'heures de travail pour une restauration, trouver ou refabriquer des pièces et ensuite maltraiter un véhicule presque centenaire , je trouve ça irrespectueux, incompréhensible et ce n'est pas pour moi.

Bonjour
Je partage complètement votre aversion au trial....

On fait presque plus de trial sur les routes normales que dans la boue d'un champ.
Un ralentisseur fait plus de bobo à la mécanique qu'une motte de terre.
Il est certain qu'un collectionneur qui a fait d'énormes frais pour avoir une auto rutilante avec une peinture sans rayures ni taches ne va pas aller dans ce type de manifestation. Et s'il est seulement collectionneur il se moque un peu de l'état mécanique de son auto, destinée aux seules expositions-podiums.
Par contre je conçois qu'un mécanicien ait envie de tester sa mécanique dans des conditions qui se rapprochent un peu des chemins de l'époque.
C'est un peu la même différence qui existe entre les modélistes dits d'arsenal avec des bateaux qui ne verront jamais l'eau, et les modélistes qui font régulièrement naviguer leurs bateaux, au risque de les esquinter.